Alternative low-tech aux blockchains : l'exemple des diplômes — Arnaud Levy (UnU 2/8)

Voilà la deuxième vidéo de la journée d'étude Unblocked & Unchained Symposium ! Arnaud Levy nous parle d'un cas concret mais malheureusement tenace de mésusage des blockchains : la certification de document, à travers l'exemple des diplômes.

Alternative low-tech aux blockchains : l'exemple des diplômes — Arnaud Levy — #unblockchained 2/8

Une captation audio de la discussion qui a suivie la présentation est disponible en podcast sur balados.net :

Pour rappel, les vidéos de toutes les présentations de la journée seront disponibles dans des playlists dédiées sur ma chaîne YouTube et sur ma chaîne PeerTube.

Introduction technocritique aux blockchains (UnU 1/8)

Avec le calme de l'été, j'ai enfin eu le temps de m'occuper du montage des captations de la journée d'étude Unblocked & Unchained Symposium qui s'est tenue le 13 décembre 2024 et que j'avais annoncée ici même en juin 2024.

Voilà donc la première vidéo, pas la plus intéressante ici puisque c'est ma présentation introductive sur le sujet, que les lecteur·ices de ce blog ont sûrement déjà vu passer sous une autre forme. Mais les prochaines vidéos arrivent vite ! Elles sont déjà prêtes et sortiront à intervalles réguliers, toutes les deux semaines à partir d'aujourd'hui — à l'exception de la présentation de Gala Hernández López qui m'a demandé de ne rien publier avant mai 2026 car la captation de sa présentation révèle des extraits de son film +10K qui démarre tout juste son parcours en festival.

Toutes les vidéos seront disponibles dans des playlists dédiées sur ma chaîne YouTube et sur ma chaîne PeerTube.

Introduction technocritique aux blockchains — Pablo Rauzy — #unblockchained 1/8

Malheureusement, la discussion qui a fait suite à ma présentation n'a pas pu être enregistrée (c'était difficile de gérer la régie technique en même temps que l'organisation de la journée d'étude tout en donnant une présentation… on ne m'y reprendra plus ^^' !).

Des captations audios des discussions qui ont fait suite aux sept autres présentations de la journée ont bien été réalisées, et elles seront publiées en même temps que les vidéos des présentations sous forme de podcast sur balados.net.

Enfin, je tiens ici à renouveler mes remerciements chaleureux aux intervenant·es, ainsi qu'à mes collègues Nicolas Jouandeau, Jean-Noël Vittaut, Julien Lavauzelle, et Sven de Félice de qui le soutien logistique et moral a grandement aidé à ce que la journée se tienne dans un format réduit qui a permis la réalisation des captations malgré les terribles conditions de dernière minute qui ont conduit à l'annulation de la journée telle qu'elle était prévue.

La Cantine numérique de Brest : Se libérer de la blockchain

J'ai été interviewé par Josquin Debaz dans le podcast de la Cantine numérique de Brest pour son 63e épisode, intitulé “Se libérer de la blockchain” et publié le lundi 21 avril 2025.

Illustration épisode 63 podcast La cantine Brest : se libérer de la blockchain, avec Pablo RauzySoixante-troisième épisode du podcast de la Cantine numérique de Brest. Pablo Rauzy, maître de conférences en informatique à l’Université Paris VIII (laboratoire PastisProjet Géode) nous présente une réflexion critique sur les limites de la Blockchain et les illusions techno-solutionnistes de ses usages dérivés.
Abordant la question du point de vue des choix techniques, qui ne peuvent se dissocier des ressorts idéologiques qui les ont guidés, il dissèque implacablement l’inefficacité, et même l’absurdité, des promesses des zélotes de la Blockchain et de son application à tout, et à n’importe quoi.

La page Unblocked & Unchained https://pablockchain.fr/

Lectures conseillées par Pablo Rauzy
Nastasia Hadjadji, No Crypto — Comment Bitcoin a envoûté la planète
David Golumbia, The Politics of Bitcoin: Software as Right-Wing Extremism

Bonne écoute !

Avis défavorable pour l'HCERES !

Rapport de rapports d'évaluation HCERES

Présentation de l'institution

HCERES est l'acronyme de « Horde de collabos et d'emmerdeurs de la recherche et de l'enseignement supérieur ». C'est un organisme néomanagérial qui a pour mission de faire de l'ingérence dans les libertés académiques dans l'objectif de démotiver les travailleur·es de l'ESR et de casser l'université publique, à commencer par les formations recrutant un public populaire.

Analyse globale

L'HCERES jouit d'un monopole de l'évaluation des diplômes nationaux des universités. À ce titre elle a la possibilité d'exiger de l'ensemble des équipes pédagogiques de France, qui travaillent à monter et tenir à bout de bras des formations sans les moyens qui seraient nécessaires, de perdre un temps fou à remplir des questionnaires sur des indicateurs purement quantitatifs vides de sens. Ces indicateurs doivent régulièrement être accompagnés de commentaires obligatoires pouvant porter sur des aspects plus qualitatifs et sur les particularités locales permettant de leur donner du sens. Ces commentaires ne seront en revanche pas lus, l'objectif étant uniquement de faire perdre encore plus de temps à une partie importante des travailleur·es de l'ESR, ainsi que de leur apprendre la docilité face à des tâches administratives abrutissantes et inutiles.

D'après les données objectives mises à notre disposition, l'HCERES n'a évalué que des diplômes français lors de cette vague E. Cela fait 0% de diplômes étrangers, ce qui montre un grave manque d'ouverture à l'international, qui est pourtant un critère d'excellence.

D'après les rapports consultables, il apparaît clairement que l'objectif premier de l'HCERES est de s'attaquer à la démocratisation de l'accès aux études supérieures et d’annihiler la motivation des responsables de diplômes qui font des miracles sur le terrain en l'absence des moyens nécessaires. Le taux de réussite, mesuré du coup en nombre d'avis négatifs, est bien trop faible (autour de 40% sur plusieurs universités de la vague E).

Les commissions d'évaluation ne sont pas toujours correctement adossées à la recherche. Il semble qu'au lieu d'être une évaluation par les pairs ce soit une évaluation par des parias, et qu'en lieu et place de collègues se trouvent des collabos (on appréciera toutefois ici les merveilles des nouvelles technologies d'autocomplétion).

L'absence de signature des pré-rapports induit une impossibilité de mise en place du suivi du devenir de leurs auteur·ices, et empêche donc de mesurer le taux d'insertion en cabinet ministériel.

Un manque criant de diversités des pratiques d'évaluation s'est fait ressentir à la lecture des rapports. La seule modalité offerte, à savoir le tableur interminable à remplir avec des indicateurs dénués de sens pratique déjà évoqué plus haut, est efficace pour faire piquer des crises de nerfs aux ingénieur·es de formation et aux enseignant·es-chercheur·es qui doivent les remplir. Cependant, des créneaux de visioconférence imposés par l'HCERES et non négociables, comme cela se pratique déjà pour l'évaluation des unités de recherche, devraient probablement être envisagés pour améliorer la diversification des pratiques de perte de temps et de dilapidation d'énergie.

Enfin, l'absence persistante de conseil de perfectionnement de l'HCERES semble noter d'un manque de volonté dans la prise en compte des points faibles de l'institution dans une démarche d'amélioration continue.

Conclusions

Points forts :
  1. L'institution s'inscrit pleinement dans les orientations du gouvernement, dans la droite lignée de la réforme LMD, des LRU 1 et 2, et de la LPR, en mettant concrètement en œuvre des pratiques de néomanagement libéral, liberticides et déshumanisantes.
  2. La perte de temps globale est colossale, particulièrement chez les enseignant·es-chercheur·es responsables de formation, mais aussi chez nombres de leurs collègues grâce aux dispositifs de réunions de département et de validations par les conseils de composantes. Chez les BIATOSS également beaucoup de temps a réussi à être perdu bien qu'il soit dommage de constater que cela se limite parfois aux services de direction de la formation.
  3. Les avis défavorables, les recommandations hors sol, les points forts et faibles dénués de sens, et les injonctions souvent contradictoires réussissent à provoquer de l'agacement de manière quasi systématique et permettent d'espérer quelques burn-out et une vague de démotivations.
Points faibles :
  1. Faible ouverture à l'international (inexistante).
  2. Faible taux de réussite.
  3. Manque d'adossement à la recherche.
  4. Manque de suivi de l'insertion des auteur·ices des rapports.
  5. Des pratiques d'évaluation pas assez diversifiées.
  6. Absence d'une démarche d'amélioration continue.
Recommandations :
  1. Développer l'ouverture à l'international : aller faire un tour en Antarctique (sans bonnet et sans gants).
  2. Poursuivre les actions initiées pour améliorer le taux de réussite : augmenter les injonctions contradictoires envers les formations (de proximité mais international, moins de moyens pour plus de réussite, etc.).
  3. Utiliser la complétion automatique partout voire une IA pour gérer l'HCERES, il doit être possible de faire mieux que remplacer les pairs par des parias et les collègues par des collabos.
  4. Assumer publiquement le rôle de fossoyeurs de l'ESR, dont la place est effectivement aux cabinets, ministériels ou non.
  5. Entamer une réflexion sur la mise en place d'un plus grand nombre de deadlines et de réunions imposées, si possible sur les temps de cours des enseignant·es-chercheur·es pour favoriser l'agacement et la désorganisation au sein des universités.
  6. Assurer la mise en place d'un conseil de perfectionnement. Une réutilisation de l'IA suggérée au point 3 est envisageable pour ce rôle.

AVIS DÉFAVORABLE.

Logo HCERES avec le mot 'emmerdeurs' au lieu du mot 'évaluation'

Les calculs d'une preuve de travail doivent être inutiles

Pour vulgariser le fonctionnement de la preuve de travail dans une blockchain, il est souvent dit qu'il s'agit de résoudre une énigme mathématique ou de faire des calculs mathématiques complexes. Cela peut laisser l'impression que ces calculs pourraient être utiles ou qu'il s'agirait de résoudre de véritables problèmes mathématiques qui se posent effectivement dans la vraie vie. En fait, dans le modèle de sécurité d'une blockchain à preuve de travail, non seulement les résultats de ces calculs doivent être inutiles, mais même leurs effets de bord, comme la chaleur produite par ce colossal gaspillage d'énergie[1], ne doivent surtout pas avoir de valeur.

Les calculs de preuve de travail d'une blockchain doivent être entièrement inutiles[2], pour deux sortes de raisons : des raisons techniques et des raisons économiques.

Commençons par la technique. Il y a deux types de résultats “calculatoires” qui peuvent être qualifiés d'utiles : les solutions génériques à une famille de problèmes (par exemple, un algorithme générique qui calcule le chemin vers la sortie d'un labyrinthe, quelque soit le labyrinthe qu'on lui donne), et les solutions spécifiques de cas particuliers à l'intérieur d'une famille de problèmes (trouver le chemin pour sortir d'un labyrinthe donné).

Dans le premier cas, qui serait évidemment le plus utile, la résolution consiste à trouver une nouvelle méthode de calcul (un nouvel algorithme) qui permet de résoudre efficacement l'ensemble des problèmes similaires. Il ne peut évidemment pas s'agir de ça dans le cadre de la preuve de travail puisqu'on veut être sûr qu'une solution va être trouvée dans un temps imparti. Un problème dont on ne sait pas encore calculer la solution (ni parfois même si c'est possible !) ne peut donc pas être utilisé. D'autre part, cela voudrait dire qu'à chaque fois qu'une solution est trouvée, il faudrait passer à un nouveau problème puisqu'on dispose maintenant d'une solution générique pour celui utilisé précédemment.

On doit donc forcément avoir recours à des cas particuliers d'une famille donnée de problèmes. Mais alors pourquoi ne pas choisir une famille de problème dont les résultats de cas particuliers peuvent être utiles ? Pour que la résolution d'un cas particulier d'un problème soit utile, il faut que celui-ci se pose dans la vraie vie (que ce soit un labyrinthe qui existe bien quelque part, pour reprendre notre exemple). Cela pose d'emblée plusieurs soucis : quelle famille de problèmes choisir ? qui listerait les cas particuliers utiles ? comment s'assurer que personne n'en a déjà la solution ?

Le choix de la famille de problèmes serait déjà un choix de à qui les résultats vont servir, car ce ne sont pas les mêmes problèmes qui se posent selon les secteurs d'activités, selon les types de clients, selon les législations, etc. Le choix du type de problèmes dont certains cas sont utiles impacte donc directement qui pourra dire quels sont, justement, les cas effectivement utiles. Cela reviendrait donc à désigner ce ou ces acteurs à qui les résultats peuvent servir comme tiers de confiance pour le bon fonctionnement de la blockchain dont il est question, ce qui casserait complètement le modèle de sécurité de défiance généralisée censé justifier le recours à une blockchain en premier lieu. En effet, qu'est-ce qui garantie que les acteurs en charge de désigner les problèmes à résoudre n'en connaissent pas déjà la solution (ou ne sont pas de mèche avec des acteurs pour qui c'est le cas), ou même une solution partielle, ce qui permettrait de tricher ? C'est pour cette raison que les cas particuliers de problèmes à résoudre ne peuvent pas être choisis mais doivent au contraire dépendre d'une information aléatoire qui n'est connue qu'au dernier moment par tous les participants en même temps[3]. Ce dernier point est indispensable pour permettre de contrôler la vitesse de création et l'ordonnancement des blocs, sans quoi on pourrait avoir intérêt à conserver des blocs valides d'avance et les utiliser pour tricher au moment opportuns (voir ci-dessous, sur la possibilité de double dépense).

Maintenant, et bien que ce soit parfaitement saugrenu[4] hautement invraisemblable, imaginons qu'il existe une famille de problèmes dont les résultats de cas particuliers aléatoires puissent être utiles à tout le monde[5], ou même à n'importe qui… Il reste encore les raisons économiques à l'exigence de l'inutilité des calculs de preuve de travail.

Pour expliquer ces raisons économiques, il faut d'abord rappeler à quoi sert la preuve de travail, c'est-à-dire quel est son rôle dans le fonctionnement d'une blockchain. Comme je l'expliquais dans mes billets sur la nécessité de la preuve de travail ou d'enjeu et sur l'immuabilité d'une blockchain, la preuve de travail est un mécanisme de consensus distribué dont le rôle se limite à effectuer un tirage au sort non contestable dans un contexte de défiance généralisée[6].

Les raisons économiques donc, sont doubles. Premièrement, cela introduit des inégalités. Si les calculs de preuve de travail permettent par eux-mêmes à certains “mineurs”[7] de gagner de l'argent à tous les coups, et non plus seulement de gagner une récompense en crypto-actifs lorsqu'ils sont tirés au sort, cela avantage économiquement les “mineurs” en question. Ceux-ci peuvent alors décider d'utiliser ces gains pour investir dans de la puissance de calcul supplémentaire qui a son tour va leur rapporter immédiatement et de façons sûres, ce qui par effet boule de neige, va finir par les amener à prendre le contrôle de la majorité de la puissance de calcul du réseau. Mais sans même aller jusqu'à ce scénario, le fait que les calculs mêmes qui peuvent servir à monter une attaque puissent rapporter quoi qu'il arrive pose un sérieux soucis d'incitation.

En effet, et c'est le second point, le fait qu'il soit possible de gagner de l'argent quoi qu'il arrive avec les calculs signifie que les “mineurs” peuvent avoir intérêt à diviser leur puissance de calcul, ce qui sort complètement du modèle de sécurité des blockchains. Quand le seul moyen de gagner de l'argent est d'être tiré au sort, il n'y a pas d'autre choix que de concentrer sa puissance de calcul sur une seule preuve de travail pour maximiser ses chances. Quand ce n'est plus le cas, on peut choisir de répartir sa puissance de calculs sur deux preuves de travail différentes pour faire coexister temporairement deux versions distinctes de la chaîne, permettant ainsi une double dépense[8] (une version où de la “cryptomonnaie” a été utilisé pour une transaction, et une autre version où la même “cryptomonnaie” n'a pas été dépensée, voire a été utilisée pour une autre transaction). Bref, donner de la valeur aux calculs de preuve de travail eux-mêmes est une mauvaise idée.

Une fois cela compris, il devient évident que non seulement les résultats des calculs doivent être inutiles, mais que rien ne doit pouvoir donner de la valeur aux calculs, y compris la chaleur produite par les machines qui les font. Du point de vue du modèle de sécurité d'une blockchain, même la réutilisation de la chaleur produite par les calculs dans les ferme de “minage” est un problème car cela donne une valeur à ces calculs. C'est pour cela que la preuve de travail (PoW pour “proof of work” en anglais) est souvent et à raison appelée plutôt “preuve de gaspillage” (qui reste habilement PoW, pour “proof of waste” cette fois, en anglais, mais on peut utiliser “PDG” en français…). C'est pour cela aussi que, bien que certains propagandistes ne s'en privent pas, il est parfaitement délirant de revendiquer un quelconque aspect écologique aux blockchains.

Image de centrales électriques symbolisant la pollution du gaspillage d'énergie.

Enfin, il est peut-être utile de rappeler qu'historiquement, la preuve de travail a été inventée à la base pour lutter contre le spam[9], en étant un moyen de rendre prohibitif le coût de l'envoie massif d'e-mails. C'est le principe même du concept d'être un coût non-recouvrable, donc nécessairement inutile. Et c'est précisément pour cette raison que cela a été choisit comme mécanisme de consensus dans la conception des blockchains.

Notes

  1. ^ Le gaspillage est consubstantiel aux blockchains dont le coût est toujours un surcoût, indépendamment du mécanisme de consensus choisi, y compris donc en l'absence de preuve de travail, comme je l'expliquais dans mon billet “Le coût d'une blockchain”.
  2. ^ En dehors bien sûr de leur rôle dans le mécanisme de consensus distribué par preuve de travail, c'est-à-dire que les calculs ne doivent servir à rien d'autre qu'au tirage au sort de qui écrira le prochain bloc dans le registre. À chacun·e ensuite de décider de l'utilité des blockchains et du rôle des crypto-actifs pour conclure sur l'inutilité totale ou non de ces calculs.
  3. ^ En pratique dans les blockchains existantes, il s'agit du condensat cryptographique servant d'identifiant au dernier bloc ajouté à la chaîne, qui dépend de la preuve de travail de ce bloc.
  4. ^ Sur Bluesky, David Madore me fait remarquer que formellement, il serait difficile de véritablement prouver l'inexistence d'un tel problème, sans pour autant croire lui-même qu'il en existe.
  5. ^ Comme le fait remarquer David Madore, dans le cas d'un problème dont la résolution serait utile à tout le monde, on aurait de toutes façons largement intérêt à coopérer pour sa résolution plutôt que diviser nos forces pour s'en servir dans le contexte compétitif d'une blockchain.
  6. ^ Contexte dont on peut sérieusement remettre l'existence en question, cf mon billet “La vérité sur la blockchain”.
  7. ^ Je mets le terme “mineurs” entre guillemets pour les raisons expliquées dans mon billet sur la notion de “minage” dans les blockchains.
  8. ^ La notion de double dépense est expliquée dans mon billet concernant l'usage du terme “portefeuille” dans les blockchains.
  9. ^ Voir la page Hashcash sur Wikipédia.

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